Message à caractère informatif : les exposants sont des humains (si, si !)

À l’approche de ma prochaine convention, il me faut rappeler une règle fondamentale. Vous connaissez tous la fameuse campagne « le costume n’est point consentement » ; eh bien, il y a une autre règle dont il fait bon se souvenir : « les exposants sont des humains ». Eh oui, ça vous la coupe, hein ?

Alors certes, je sais bien qu’on a l’air de PNJ derrière nos tables, à rester assis sans bouger de la journée, à fournir toujours les mêmes dialogues scriptés aux chalands, et à vendre des trucs. Toutefois, ce ne sont pas là des raisons pour se montrer discourtois.

Un bonjour*, un merci, ou un au revoir ne devrait pas vous arracher la gueule demander trop d’efforts. De même, si d’aventure un auteur vous invite à vous présenter son livre, vous pouvez simplement répondre que cela ne vous intéresse pas** (il ne s’en courroucera pas !), plutôt que de le regarder avec des yeux de merlan frit pendant qu’il décrit son histoire – et de repartir sans un mot. Gardez-vous aussi de lui dire « je fais un tour et je reviens » si vous arrivez un quart d’heure avant la fermeture : malgré ses curieuses façons, l’auteur n’est pas stupide.

Bref ! Ce n’est pas un article à charge, et je ne vis personne en particulier (plutôt la foule en général – comprenez, c’est tout un univers à part, pour le modeste ascète que je suis), et je ne vais pas m’amuser à enfoncer des portes ouvertes ou lister des exemples farfelus. Mais lorsque vous irez en convention et que vous verrez ce pauvre gars seul derrière son stand, rappelez-vous qu’un peu de politesse, ça ne fait de mal à personne.

Naturellement, la plupart du temps ça se passe très bien, et je suis toujours heureux de rencontrer des lecteurs… mais disons que dans les 10.000 visiteurs d’une convention, on trouve parfois des personnes un peu moins délicates 🙂

À bientôt pour de nouvelles aventures !

AdS

* : un signe de tête et un sourire me suffisent amplement, si comme moi vous vivez en ermite le reste de l’année.

** : inutile, cependant, de dire : « je déteste la fantasy ». Vous êtes libres de ne pas aimer le genre, bien évidemment, mais pour qui a passé dix années à écrire ses romans, il existe des manières plus élégantes de le faire comprendre.